93,1% Après le robot, le cobot, le sewbot, le « chatbot » ça vous cause vraiment?
Rassurez-vous si vous avez répondu par la négative et ne savez pas de quoi il s’agit car vous entrez dans la catégorie des 93,1% des professionnels interrogés. Et pourtant, tout au long de l’année 2016, nous avons vu grandir la famille des robots : robot collaboratif, sewbot de couture, packbot militaire, … Mais quid des chatbots ? Et lorsque vous lisez que, dans 80,1% des cas, votre chaîne logistique pourrait être impactée par les chatbots vous voulez probablement en savoir davantage.
Un chatbot, qui est aussi traduit par un « agent conversationnel » pourrait être plus simplement appelé un « causeur » car c’est un programme qui veut donner l’illusion à une personne qu’elle est en train de dialoguer avec une autre personne. Et le dialogue aura d’autant plus de sens que le programme aura été bien développé et permettra la construction d’un dialogue quasi-naturel.
Mais la plupart des chatbots ne s’y essayent pas. Chez les chatbots les plus frustes, on repère les quelques mots dits « déclencheurs » que le programme saura reconnaître pour amorcer un dialogue. Il essaiera de retrouver des réponses dont le schéma est programmé pour répondre d’une manière plus ou moins intelligente et satisfaisante pour le consommateur.
En revanche, les chatbots plus évolués ont une place de choix dans la supply chain. Que ce soit pour prendre des commandes, suivre leur état d’avancement, communiquer avec les clients, enrichir l’expérience de consommateurs, les chatbots vont se substituer de plus en plus aux humains sauf pour les tâches qui continueront à exiger une intervention humaine. Et, comme nous l’avons vu avec les robots de couture, (SC Mag N°107), avec le risque de voir toutes les activités humaines qui impliquent des dialogues simples disparaître des pays à bas coût main d’œuvre pour revenir vers les pays développés.
Et encore une fois voir l’OIT s’en inquiéter et dénoncer cette arme à double tranchant.