News d’ici et d’ailleurs pour mai 2015

By | 5 juin 2015

 

 

 

 

 

 

Avec ces news de mai 2015, vous retrouverez outré les rubriques du SC mag de mai 2015 la seconde « MDD ou pas MDD? » qui n’y avait pas trouvé sa place.

 

En attendant la 22, 21 v’la la COP …

COP21Rassurez-vous la « Conference of Parties » qui se tiendra à Paris du 30 novembre au  11 décembre 2015 n’aura pas besoin de police pour faire respecter les engagements que prendront ( ?) les représentants de plus de 180 pays pour rechercher des solutions aux problèmes environnementaux et notamment celui du réchauffement climatique.

COP21est censée obtenir des engagements chiffrés de tous les pays sur une réduction des gaz à effet de serre. Mais selon un récent article du Huffington Post, les engagements au niveau de chaque pays sont rapidement contraints par leur intérêt économique, et d’autres solutions devraient être explorées.

Selon Jacques ATTALI (l’Express du 18 mars 2015), « la présidence française (de COP21) devrait avoir dès maintenant le courage d’anticiper son échec, de prendre acte qu’elle ne pourra pas sans doute imposer une réduction des émissions mondiales de CO² et concourir plutôt au développement des techniques de captation du gaz … »

Espérons qu’avec la COP22, tous les feux passeront finalement au vert.

53% MDD ou pas MDD ?

part de MDDEn voyant le parking du Carrefour de Divonne les Bains plein à craquer de voitures immatriculées en VD ou GE, ou mesurant la puissance de Migros, et des COOP en Helvétie on ne s’étonnera pas que les MDD (Marques De Distributeurs) françaises y fassent un malheur. Ou plutôt un bonheur : celui des Suisses. Bonheur relatif toutefois puisque le coût de la vie y reste très élevé me confiait une franco-portugaise venue passer le premier mai en France. «Tu te rends compte : une truite deux fois plus grosse et deux fois moins chère chez Carrefour qu’à Lausanne! »).

En France avec la 8ème position sur 20 et 36% de part de marché (chiffres 2011), les MDD ont-elles encore des marges de progression ? Probablement bien qu’on reste au-dessus des chiffres annoncés en Amérique du Nord (18.4% au Canada et 17.5% aux US). Mais, avec 30%, faisant cavalier seul, le distributeur canadien Loblaw se félicite de prendre des parts de marché  sur ses concurrents. Selon son CIO, Bruce Burrows, cette croissance est essentiellement due à ses MDD. Aucun chiffre sur Walmart qui par ailleurs continue à promouvoir fortement une collaboration étroite avec ses fournisseurs.

Jusqu’où iront les MDD ? L’avenir nous le dira.

13 Taillables et corvéables à merci ? Non, merci !

corvéablesCe ne sont pas moins de 13 distributeurs de l’Etat de New-York qui sont sous les feux de la rampe, pour une accusation qu’ils auraient bien aimé éviter. Pour eux la qualification « taillables et corvéables à merci » semblait aller de soi lorsqu’il s’agissait de leurs employés.

En effet ils avaient mis en place un système automatisé de gestion des plannings à court terme qui décidait pratiquement en temps réel d’une affectation des caissières, magasiniers, etc. basée sur les niveaux de vente dans un magasin donné. Via des mobiles ou des textos, ils pouvaient être  « convoqués » sur le champ ou au contraire se voir priés de rester à la maison alors qu’ils avaient déjà organisé la garde de leurs enfants. Bien que des lois étaient censées les protéger contre de tels abus, elles n’étaient pratiquement jamais respectées.

Flexibilité : 100, sécurité : 0. La balance va devoir commencer à se déplacer. Mais une chose est sûre : elle ne basculera pas vers l’autre option Flexibilité : 0, sécurité : 100 que certains voudraient appliquer en France.

 

10 000 milliards Etiquette vs. Code barre : la guerre est déclarée ?

bar code vs RFIDPar leur capacité à stocker et communiquer un grand nombre d’informations, les étiquettes RFID présentent un avantage indiscutable sur les code-barres. Mais, jusqu’à présent leur utilisation était limitée car les métaux et les liquides interféraient avec le signal RFID et les rendaient trop souvent inutilisables. En outre, avec un prix de revient plus de 100 fois inférieur au RFID, le code-barres, pouvait couler des jours heureux.

Mais il semblerait que « down under » l’université australienne de Monash (Etat de Victoria) soit en train de rebattre les cartes. En effet, Nemai Karmakar, chef de son Département « Electrical and Computer Systems Engineering » vient d’annoncer qu’après de longues années de recherche (pendant lesquelles MOTOROLA s’était cassé les dents), il sera possible d’imprimer des étiquettes RFID avec une simple imprimante à jet d’encre et cette étiquette pourra être fixée aussi bien sur les canettes en métal de Breizh Cola que sur les bouteilles en plastique de Plancoët ou celles en verre de l‘Auganaise (une bière faite par des ch’tis dans ma commune).

Avec un coût de revient équivalent à celui du code barre mais avec un volume d’information incomparablement supérieur, ce nouveau type de RFID est appelé à se substituer aux 10 000 milliards de code-barres. Seul bémol, car il y en a un, il faut un lecteur spécifique.

Si cette découverte se concrétise, c’est un bouleversement auquel nous devons nous préparer, mais il faudra des années, sinon des lustres voire des décades avant de voir disparaître le code-barres. … s’il disparaît effectivement ! 

 10 Quelques lignes pour vous doper ?

lignes de codeC’est un autre pari qu’Amazon vient de lancer. Pas plus de 10 lignes de code (et non de coke)  suffiront pour doper les ventes de ses clients industriels. Prenons un exemple : supposons que vous vous appeliez Breizta (*) et que vous vendiez des “carafes filtrantes pour tous les goûts (sic)”  ou que vous vous appeliez Sister et vendiez des imprimantes à jet d’encre. Bien entendu, c’est sur les cartouches  que vous ferez votre marge. Quoi de plus simple que d’installer sur votre site ces 10 lignes de code et, pour vos clients, un bouton  “commandez, c’est livré”. En un clic, la commande est transférée sur Amazon qui se charge de la livraison sans que vous n’ayez rien à faire.

Dash Replenishment Service c’est la nouvelle offre d’Amazon qui intéresse les industriels précités sans oublier Whirlcoq, le fabricant bien connu de lave-linges. Toutefois, pour ce dernier, le nom du service peut prêter à confusion sauf s’il ne propose pas de Dash !

Amazon veut même  aller plus loin: en proposant un réapprovisionnement automatique basé sur une prévision de consommation des cycles de lavage par exemple.

N’oubliez pas de le déconnecter si vous partez pour un tour du monde !

(*) Si Breizta, Sister, et Whirlcoq sont de piètres déguisements de sociétés bien connues, en revanche, les 3 produits cités précédemment sont bien appréciés en pays Gallo.

18 Quand les gros porte-conteneurs prennent du bidon, moins réactifs …

marco polo 016 000 EVP

marco polo 016 000 EVP

… ils ont besoin de beaucoup plus de temps pour les opérations de chargement et déchargement soit 18 jours pour les 18 000 EVP contre 12 jours pour les 13 000 EVP de la génération précédente. Ceci selon des statistiques de Drewry Shipping sur les ports européens et asiatiques car aucun port américain n’est actuellement capable de les accueillir.

La raison en est toute simple. L’augmentation de capacité ne s’est pas traduite par un allongement proportionnel du bateau, mais par un élargissement et une plus grande hauteur d’empilage des conteneurs. Ainsi, à titre d’exemple, le Maersk de 18300 EVP n’est que 25% plus long que le Regina de 7400 EVP alors que sa capacité lui est supérieure de 150%. Conséquence : dans sa travée, chaque portique doit aller chercher ou déposer ses conteneurs plus loin et plus haut, augmentant ainsi le temps total de prise en charge.

Faut-il attendre de cela une inflexion de la courbe de lancement des méga porte-conteneurs ? Bien que le marché soit déjà surcapacitaire, nous pouvons en douter.

 

11% Quand le dragon crache des flammes … qui peut lui résister?

dragon chinoisC’est la question que nous pouvons nous poser. Face à ce triplement des unités produites par la Chine de 2003 à 2013, ce n’est pas l’Inde qui n’aura que doublé sa production en 10 ans. Encore moins la Corée dont l’augmentation n’aura pas dépassé 80% pendant cette même période.

Comme attendu, les pays occidentaux sont à la traîne. C’est l’Allemagne qui s’en sort le moins mal mais ne fait pas mieux que 20%. Les Etats Unis affichent un pâle  14% et il leur faudrait plus de 50 ans  pour arriver au même niveau que l’Inde.

Quant à la France … comme disent les américains « you don’t want to know! »

  

115% Une efficience hors normes

supertruck DaimlerC’est selon le Département US des Transports l’exploit réussi par Daimler Trucks dans la cadre du programme et du concours Super Truck qui visait une efficience de consommation de seulement 50%.

Ceci se traduirait traduit par une consommation de 19 litres aux cents pour un 30 tonnes (PTC) roulant en moyenne à 100 km/h. Ceci a été permis grâce à une multitude d’innovations : tracteur et remorque plus aérodynamiques, pneus à faible résistance, transmission hybride, panneaux solaires … bref, la totale. Tellement totale que Daimler Trucks avec sa filiale motoriste Detroit Diesel nous informe que certaines des innovations annoncées peuvent ne pas être commercialement viables.

Mais le chèque de 50 millions de dollars lui reste acquis.

 

500 Millions : OUPS ou UPS?

OUPS ou UPSC’est environ le nombre de km que les camions “alternatifs” d’UPS ont parcouru sur tous les continents pour tester les solutions “alternatives” au moteur traditionnel diesel ou essence et ce chiffre devrait être triplé d’ici 2017.

Déjà plus de 6000 véhicules fonctionnent à l’électricité ou au gaz ou sont hybrides.  Selon Bruce Margopoulas, VP d’Engineering chez UPS pour obtenir un retour sur investissement ces véhicules doivent rouler chaque jour et pratiquement au maximum de leur capacité.

UPS attend beaucoup de cette exérimentation en grandeur réelle qui devrait aussi bénéficier au reste de l’industrie.

 

 

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