Données massives ou « big data » en Supply Chain Management

By | 14 mai 2014

Données massives” ou “Big Data” en Supply Chain

S’il est un sujet d’actualité, c’est bien celui des « Big Data », définis comme des ensembles de données … tellement volumineux qu’ils deviennent difficiles à travailler avec des outils classiques de gestion de base de données. Si ce terme peut paraître incongru en anglais, ne vaudrait-il pas mieux privilégier  sa traduction française «données massives»?  L’APICS les décrit comme une collection de données et de technologies qui accède à toutes les données disponibles, les intègre, les traite et les partage en les filtrant, les corrélant et en donnant des orientations qui n’auraient pas été possibles avec les systèmes de gestion de bases de données (SGDB) traditionnels.

A côté des données structurées que les SGDB savent gérer : tableaux, fichiers, enregistrements … nous devons faire face à un volume croissant de données non structurées : photographies, documents sonores, ADN, codes QR, courriels  …  qui ne sont pas mesurables ni quantifiables mais prennent une importance croissante.  Ces données peuvent être fournies de façon aléatoire et provenir de médias très différents : caméra, capteur, lecteur  RFID, tablette, téléphone … Le traitement de ce flux de données massives dépasse  les capacités  de l’esprit humain, seule l’informatique est capable de les gérer, de les traiter  et de leur donner une valeur.

 Mais quel est l’impact de l’arrivée massive de ces données dans nos processus opérationnels et décisionnels de Supply Chain Management (SCM) ? L’APICS a cherché une réponse via une enquête lancée auprès de plusieurs milliers de professionnels du SCM. En voici quelques éléments.

  • Les demandes les plus fortes portent sur les stocks dans la chaîne logistique, la planification et la prévision et la connaissance de la demande en temps réel.
  • Les domaines qui pourraient bénéficier le plus des données massives sont les prévisions, le PIC (Plan Industriel et Commercial) et le management des opérations.

Pour mieux constituer et utiliser ces données massives, l’APICS propose les trois meilleures pratiques suivantes :

  • développer d’excellentes relations avec tous les partenaires de la supply chain, avant de commencer à « soutirer » (ou mieux échanger) des informations,
  • traiter dès que possible les insuffisances qui pourraient apparaître dans le flux logistique,
  • rechercher les possibilités de corrélation qui ne semblent pas encore évidentes ou qui paraissent encore difficiles à étudier. Le dossier complet peut être acquis auprès de APICS www.apics.org (20 $ pour les membres, 40 $ pour les non-membres).

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *